Le guide
indispensable de votre visite au Mont Saint-Michel.
"Le
Mont Saint-Michel" l'abbaye, la ville, la baie par
Reynald Guyon.
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Ce livre est né d'un constat : il est très
difficile pour un visiteur de se retrouver dans le dédale
architectural et historique du Mont Saint-Michel. Avec
ce guide, partez en balade et suivez l'itinéraire
qui vous est proposé. Véritable compagnon
de votre découverte vous deviendrez incollable
sur la ville, l'abbaye, le tour du Mont Saint-Michel et
son histoire. Vous aurez même un accès privilégié
aux lieux fermés au public pour découvrir
ou redécouvrir le Mont Saint-Michel.
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Malgré
l'opposition des moines, le roi François
1er désigne Jean le Veneur comme abbé commendataire.
Celui-ci ne se rendit jamais au Mont. Pourtant, assumant des responsabilités,
c'est sous sa prélature que furent construites la porte
de l'avancée et la tour Gabriel.
Ces constructions, uniquement élevées dans un but
militaire, n'encouragèrent pas les moines à faire
le service de Dieu décemment et leur relâchement
commença à se faire sentir. Malgré cela,
les pèlerins continuèrent
d'affluer au sanctuaire, alors comment expliquer ce relâchement
des moines si ce n'est par le fait que leur guide spirituel, leur
abbé, brille par son absence. De 1524 à 1570, trois
abbés commendataires se succèdent à la tête
de l'abbaye. Tous trois ne profiteront de cette charge que comme
d'une source de revenus supplémentaires. A partir de 1570,
c'est Arthur de Cossé-Brissac qui obtient du roi la charge
abbatiale. La guerre de religion ravage le royaume peu de temps
après son accesion à cette charge. Pour soutenir
l'effort de guerre, le roi Charles IX lève une taxe sur
toutes les églises de son territoire. L'abbé, craignant
de perdre une partie de ses revenus décide de vendre, sans
consulter les moines, les plus belles pièces du trésor
de l'abbaye. Les moines, s'ils nétaient plus très
attentifs au service de Dieu, n'avaient pas perdu pour autant
tout sens des valeurs spirituelles et s'opposèrent vivement
à l'abbé qui finalement renonça.
Son successeur, François de Joyeuse, dans un souci constant
d'économie personelle, ramena le nombre de moines de vingt
six à treize. Cependant, la guerre se rapproche du Mont
et en 1591, les protestants ayant mis au point un fameux stratagème,
tentent de prendre l'abbaye. Sous de les ordres de Gabriel de
Montgomery, profitant d'un épais brouillard,
un groupe d'hommes venant de Courtils se présente au pied
de l'abbaye. Là, pensant obtenir l'aide d'un soldat ennemi
soudoyé quelques jours auparavant, ils attendent que celui-ci
les hisse à l'intérieur de l'édifice. Et,
de fait, les protestants se retrouvent bientôt à
plus de quatre vingt dans le monastère. Cependant, Montgomery
étonné de n'entendre aucun bruit de bataille finit
par demander que lui soit lancé un moine par l'une des
fenêtre de l'abbaye. Ce qui fut chose faite, mais, doutant
encore, il ordonna à l'un de ses plus fidèle soldats
de monter. Celui-ci, arrivé dans le cellier,
ne voyant aucun de ses hommes s'écria pour avertir son
chef : "Trahison ! Trahison
!". Entendant cela les Huguenots prirent la fuite en laissant
derrière eux quatre vingt dix huit des leurs.
Si les moines et les soldats du Mont
Saint Michel parviennent à se défendre
des attaques de leurs ennemis, en revanche, ils ne peuvent rien
contre les forces de la nature. En mai 1594,
la foudre tombe une nouvelle fois sur le clocher de l'abbaye.
La flèche est totalement détruite et une partie
de la charpente est réduite en cendres. François
de Joyeuse, abbé commendataire, peu désireux
de voir une partie de ses biens engloutis dans les réparations
de ces dommages, refuse de payer les travaux, les religieux décident
alors d'intenter un procès à leur abbé. Ils
gagnent le procès. En 1609, le clocher est reconstruit
et les cloches fondues lors de l'incendie
sont remplacées par de nouvelles. Le Mont connut dans les
années qui suivirent quelques incidentss mais ceux-ci,
étant plus anecdotiques qu'historiques ne méritent
pas d'être relatés.
1622 est l'année d'un grand bouleversement au Mont Saint
Michel. L'absence quasi perpétuelle des abbés, les
pèlerinages moins nombreux sont à l'origine du relâchement
spirituel des moines. Une importante
réforme s'impose. Les moines vont être remplacés
par neuf Bénédictins de la Congrégation de
Saint-Maur. Ces religieux, fort pieux et extrêmement culti-
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