Les mauvaises
langues - Il y en a partout - disaient bien que Lebrec arrachait,
à l'aube, toutes les ravenelles qui étaient à
portée de la main, pour se donner la gloire ... et l'avantage
de cueillir les autres, devant témoins, au péril
de sa vie. Mais c'étaient de mauvaises langues.
Que d'autres aventures mi-plaisantes,
mi-tragiques, à son actif ! Tel Anglais s'en souviendrait,
que Lebrec feignit de sauver d'un enlisement, savament preparé
et agrémenté d'une mise en scène, qui dénotait
de la part de son auteur, un réel talent. Ah ! les bonnes
histoires de ce temps-la !
Un jour, dans le costume que nous avons décrit, Lebrec
introduisait à l'église de la paroisse,
un certain nombre de visiteurs. Le curé crut de son devoir
de faire observer au guide l'inconvenance de sa tenue dans le
lieu saint. Mais lui, sans se déconcerter,
montra le grand crucifix de bois
: "Celui-là pourtant mon père, était
nu sur sa croix ..." Le curé dut s'incliner.
Pour compléter la galerie des guides, qui gravitaient -
sans lui appartenir strictement - autour de l'hôtel Poulard,
il faudrait crayonner