le portrait
du Père Paul et de la Paulesse, sa digne épouse
; de Céline, la sourde-muette ; des petites Dumoussel et
de combien d'autres.
Il faudrait également évoquer le souvenir des serviteurs
et des servantes qui ont contribué pour leur part - sous
la direction avisée et ferme de Madame Poulard - à
établir la renommée mondiale de son hôtel.
Citons, du moins, le cuisinier Le Dézert, auquel l'hôtesse
confia longtemps la charge de faire les omelettes, quand elle-même
fatiguée ou appelée à d'autres devoirs, devait
se contenter de paraître de loin en loin devant l'âtre,
pour le plus grand bonheur des touristes,
avides de la contempler dans l'exercice de ses fonctions.
Citons encore Pierre Ponceau, le garçon de café
aux cheveux admirablement bouclés ; et sa femme, Marie
Avril, la petite femme de chambre en bonnet blanc, que maints
habitués de l'hôtel se rappellent toujours.