Le guide
indispensable de votre visite au Mont Saint-Michel.
"Le
Mont Saint-Michel" l'abbaye, la ville, la baie par
Reynald Guyon.
Merci
de soutenir l'auteur de ce site et de ce livre (voir plus
bas)
|
Ce livre est né d'un constat : il est très
difficile pour un visiteur de se retrouver dans le dédale
architectural et historique du Mont Saint-Michel. Avec
ce guide, partez en balade et suivez l'itinéraire
qui vous est proposé. Véritable compagnon
de votre découverte vous deviendrez incollable
sur la ville, l'abbaye, le tour du Mont Saint-Michel et
son histoire. Vous aurez même un accès privilégié
aux lieux fermés au public pour découvrir
ou redécouvrir le Mont Saint-Michel.
En achetant mon livre sur le Mont Saint-Michel vous m'apportez votre soutien pour continuer à écrire. Envoyez un chèque de 13 € pour recevoir en échange votre exemplaire dédicacé. Je sais que je peux compter sur vous, merci de votre soutien.
Cliquer
ici pour ouvrir le bon de commande.
Si vous souhaitez
acheter ce livre sans apporter directement votre soutien
à l'auteur ,ce livre est disponible chez Amazon
- La
FNAC et
chez l'éditeur Corlet
|
II,
nouvellement proclamé, sera nécessaire.
De 992 à 1085, le Mont
Saint Michel sera un chantier permanent, successivement
les abbés Maynard II, Hildeberg 1er et II, Almod, Théodoric,
Suppo, Raoul de Beaumont et Ranulphe dirigeront les travaux d'agrandissement
de l'abbaye. Table rase sera faite du passé et, à
l'exception de quelques uns, les bâtiments construit par
Maynard 1er seront détruits. A leur place sortira de terre
une nouvelle structure organisée autour d'une spacieuse
église (voir église abbatiale). Ces travaux d'agrandissement
apporteront à l'abbaye un regain d'intérêt
de la part de pèlerins en
quête de magnificence et de spiritualité.
D'autre part, les donations faites par de nombreux seigneurs augmentent
considérablement les richesses de l'abbaye.
En ce début de millénaire, l'abbaye du Mont Saint
Michel devient donc l'une des plus importantes de Normandie, pourtant
si elle connaît d'ores et déjà une reconnaissance
au niveau du royaume, le nombre de moines mais surtout le respect
de leurs engagements monacaux laissent à désirer.
C'est à un italien, Guillaume de Volpiano, abbé
de Saint Bénigne, qu'il faut attribuer la réforme
concernant les abbayes françaises. Il rétablit la
discipline bénédictine, relève les écoles,
corrige les offices, ces actions ont un résultat immédiat
sur la vie monastique de l'abbaye.
En 1066, Guillaume Le Conquérant,
duc de Normandie, entre en guerre contre l'Angleterre. Dès
lors, l'abbaye déjà richement dotée, voit
la liste de ses biens croître considérablement car
Guillaume, en remerciement de l'aide offerte par l'abbé
cède, entre autres, les droits seigneuraux des îles
de Serck et d'Aurigny. A la mort de Guillaume, ses trois fils
se disputeront l'héritage. Des luttes fraternelles opposeront
les héritiers, deux de ceux-ci allant jusqu'à assiéger
le Mont où le troisième avait trouvé refuge.
Ils finiront finalement par trouver un terrain d'entente et la
Normandie retrouvera le calme.
Les années s'écoulent sans qu'aucun événement
ne viennent troubler la vie des Montois. Malheureusement, en 1103,
le côté nord de la nef s'effondre, entraînant
dans sa chute une partie des bâtiments conventuels. A peine
dix ans plus tard, c'est un incendie qui ravage l'abbaye et, en
1138 un nouvel incendie se propage de toit en toit, réduisant
de nouveau en cendres une partie de l'abbaye. En ce début
de XIIème siècle les catastrophes se sont succédées
et, certainement un peu las de tous des malheurs, les moines commencent
à présenter quelques signes de relâchement.
Un homme pourtant parviendra à lui seul à redonner
au monastère son éclat antérieur : Robert
de Thorigny. Elu abbé en 1154, il s'imposera rapidement
pour ses qualités politiques. Le duc
de Normandie et roi d'Angleterre, Henri II, le prendra comme
conseiller et Robert, habille diplomate, parviendra à reconciler
son duc avec le roi de France Louis
VII. Les deux rois vinrent d'ailleurs ensemble au Mont Saint
Michel, sans doute à l'invitation de l'abbé. Robert
de Thorigny, bien qu'il fut souvent absent de son monastère
ne l'oubliera pas pour autant. Durant son abbatiat, le nombre
de moines passera de trente à soixante, il ordonnera la
construction d'une plus vaste hôtellerie afin d'accueillir
un nombre croissant de pèlerins. De plus, son intérêt
pour les livres lui fera acquérir un fond important d'ouvrages.
Lui même en écrira une centaine dont la fameuse "Historia
Montis Sancti Michaelis". Henri
II, reconnaisant de tous ces bien faits, octroiera de larges
donations, augmentant ainsi les sources de revenus de l'abbaye.
A sa mort en 1186, Robert de Thorigny laisse une abbaye puissante,
totalement revitalisée par l'élan qu'il lui aura
apporté.
|
RETOUR AU SOMMAIRE DU SITE MONT SAINT MICHEL - MONT SAINT MICHEL |