L'Abbaye
Après
avoir considéré les dispositions prévoyantes
de la barbacane U' (du plan 1)1, destinée à opposer
un obstacle de plus à un coup de force, on élève
ses regards sur l'altière façade du châtelet
A2 (plan 2)2, où s'ouvre l'escalier du Gouffre B2, défendu
jadis par une herse
en fer manoeuvrée intérieurement au premier étage.
Puis l'ayant gravi, on arrive à la porte définitive
de l'abbaye, pratiquée dans le bâtiment du XIIIème
siècle, appelé Belle Chaise C2. La première
salle, dite, Salle des Gardes C1(plan1), suit les déclivités
de la montagne par des emmarchements en partie pratiqués
dans le rocher. Un étroit escalier, dans l'épaisseur
du mur, la met directement en communication avec une sorte d'entresol
occupant la hauteur différentielle entre sa voûte
la plus basse et le plancher de la salle du dessus. Cette petite
salle servait aux scribes du Prétoire situé au dessus.
Les étages de la Tour Perrinne D1, à laquelle on
accède par la Salle des Gardes, étaient occupés
par la garnison.
En
continuant à monter, on à devant soi le Grand degré
intérieur E1, bordé à droite par les soubassements
de l'église, et à gauche par tout le développement
des Bâtiments abbatiaux F1. Il est traversé d'abord
par un pont fortifié G2, faisant communiquer ces bâtiments
avec l'église basse H2, puis,
plus loin, par un autre Pont en bois, remplissant le même
office avec l'église haute et qui est une restitution d'un
état ancien, faite en 1895. Entre ces deux ponts, on aperçoit
aussi dans le mur des arrachements d'un autre pont G2, qui se
sera écroulé lors de la chute du choeur roman. On
voit encore à côté la rainure dans laquelle
glissait la herse qui défendait cette entrée du
logis abbatial.
SOMMAIRE
PREMIERE PARTIE
Considérations générales
Historique
SECONDE PARTIE
Visite
Vue générale et remparts à
l'extérieur
La ville et les remparts à l'intérieur
L'abbaye
APPENDICES
Tombelaine
Musée abbatiale
Table
des illustrations
Carte
de la baie en 1909