invisiblement.
Si le monde moderne peut encore offrir des spectacles de spiritualité
calme, c'est à l'Eglise qu'il le doit. Je n'oublierai jamais
l'image de l'évêque, après
cette grand messe, descendant au milieu des fidèles, les
doigts étendus pour bénir, et passant sous l'arc
ogival d'une petite porte avant de disparaitre dans la sacristie.
Le portail du fond est ouvert. A cette heure le soleil entre,
comme un roi de gloire, dans la basilique. J'ai voulu en explorer
les parties hautes, l'ample triforium roman, celui du chœur,
bizarrement étroit, avec sa galerie en pans coupés,
contournant les points d'appui des piliers et les trèfles
un peu frustes de son fenestrage au-dessous des verrières,
jadis éblouissantes de pourpre,
d'azur et de violet.
De là, les perspectives sur le transept et les nefs alternent,
pour le bonheur des yeux, le clair-obscur et le grand éclat.
Une voûte apparaît comme une coupe,