sa
hauteur pour tout enfermer. L'édifice ne dut son salut
qu'à la santé de sa construction. Il fallut attendre
le Romantisme et la réaction
provoquée par le saccage des excès révolutionnaires
pour le voir enfin pris en charge par l'État et remis aux
soins de la Conservation des Monuments Historiques par un décret
signé Mac-Mahon. Les fonds votés lui évitèrent
de justesse la ruine définitive. Le dernier en date des
chantiers du Mont était ouvert. Lentement, mais sûrement,
les travaux lui rendirent l'intérêt puissant de la
Beauté retrouvée.
Par bonheur lui fut épargnée une restauration du
genre dit "à l'identique" pratiquée alors
au château de Pierrefonds. Une photo, datée 1875,
conservée aux Archives, atteste l'état lamentable
de l'ensemble après un siècle de geôles et
de mutilations. Le clocher rasé à la hauteur de
sa plate-forme pour avoir porté les signaux de Chappe,
charpentes refaites