devait
revoir le Mont tel qu'apparu à ses ancêtres.
Tant d'événements allaient bouleverser le cours
des choses !
De sinistres nuées s'amoncelaient autour du Mont, avant-coureurs
de proches orages. Le plus violent à la date fatale de
1789 ne devait laisser d'intact que les bâtiments.
Pour toujours, le Saint Michel lamé d'or de Philippe le
Bel avait déserté le maître autel, le chartrier
vidé de ses trésors, la place de l'occupant cédée
aux victimes des excès de l'époque.
Un siècle durant, le Mont devint sujet de terreur aux malheureux
désignés pour ce pélerinage d'un genre nouveau.
Oubliettes, prison d'État,
maison de correction, garnison des corps de garde, tous les locaux
furent mis à mal, transformés en cellules et ateliers
de bagnards.
L'Église elle-même fut recoupée dans