"Le Mont
Saint-Michel vu par un architecte" par Georges Robert Lefort,
gravures pas Georges Beltrand. Liens vers pages
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toute la façade
Ouest de l'Église entrainant la chute des trois
premières travées de la Nef.
De rebâtir, il n'était plus question. Une fois les
décombres jetés au pied des terrasses du parvis,
on se contenta de clore l'édifice amputé par une
façade assez bien dans l'esprit des Traités des
Bâtiments du Génie Militaire de l'époque.
Le Mont avait changé de physionomie. Pendant cinq siècles
le faîtage de l'Église avait barré de son
horizontale la longue silhouette coiffant l'ensemble du côté
de l'arrivée. A la croisée du transept le clocher
trapu ne dominait le chœur refait au XVe que de la hauteur
des quatre pans de sa toiture. Et voici qu'à l'Ouest, le
parvis se trouvant doublé des vingt mètres de la
nef écroulée, le clocher faisait figure d'axe de
composition flanqué à droite et à gauche
des largeurs égales et symétriques du chœur
et de la nef réduite. Plus jamais pèlerin ne