CHAPITRE
VIII
EN MER. - LA VISION DE L'ÉVÊQUE NORGOD
En route pour Tombelaine, Saint-Jean-le-Thomas et Brion - La Fontaine
Saint-Aubert - L'aurore sur les grèves, à mer haute
: la prodigieuse vision de Norgod, évêque d'Avranches,
l'an 1007. Les pseudo incendies du Mont. - La clarté Saint-Michel.
Le lendemain matin, un peu avant six heures, le prieur claustral,
accompagné de Michel Moorissens, descendait l'escalier
qui faisait communiquer une des salles
basses de la Merveille avec la Fontaine Saint-Aubert.
La Fontaine Saint-Aubert, d'où avait jailli, vers 708,
une eau miraculeuse à la demande de l'évêque
d'Avranches, immédiatement après l'apparition de
l'Archange, était d'une grande importance pour l'abbaye-forteresse.
C'était le seul endroit où l'on pût, au Mont-Saint-Michel,
se procurer de l'eau potable; car les deux autres sources, celles
de Saint-Etienne et de Saint-Symphorien, n'étaient que
des suintements de rocher. Les moines avaient bien fait construire
deux grandes citernes
près du degré montant à l'église;
mais il s'y produisait souvent des fuites, en raison de l'énorme
pression de l'eau et celle-ci était
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SOMMAIRE
AVANT-PROPOS
AUTOUR DU MONT SAINT-MICHEL
HÔPITAUX - GRÈVES - MARÉES
- BROUILLARDS
LES ORIGINES DU MONT SAINT-MICHEL
LA PRÉSENTATION DE MICHEL MOORISSENS
LE TRÉSOR - LA CHÂSSE
DE SAINT ROMBAUT ET CELLE DE SAINT AUBERT
DANS LE CLOCHER
UNE
PARTIE DE PÊCHE
EN MER - LA VISION DE L'ÉVÊQUE
NORGOD
LA CONVERSION DU BARON DE SAINT-JEAN
UNE PROMENADE AUX ENVIRONS
UNE GRANDE FÊTE RELIGIEUSE
ADIEUX AU MONT - EN ROUTE POUR LA
BELGIQUE