L'Exposition
universelle de 1900 elle-même ne renfermait, dans sa partie
rétrospective, que quelques extraits de collections individuelles.
Ainsi que nous l'avons dit, c'est l'horloger breton Yves Leroadec
qui eut le premier l'idée, en 1843, de collectionner les
coqs de montres anciennes et de les monter en bijoux artistiques.
Les populations des côtes bretonnes et normandes avaient
déjà commencé à en décorer
leurs vêtements.
C'est au Musée du Mont Saint-Michel, sur les limites de
la Bretagne et de la Normandie,
qu'ont été réunies les diverses collections
de coqs éparses dans ces deux provinces, pour constituer
une collection unique qui, par son importance et la précision
de sa classification historique, a désormais fixé
les principes de la détermination de ces objets d'art,
de l'avis de tous les amateurs, de jour en jour plus nombreux,
qui les recherchent et les collectionnent.
Nous ne saurions mieux faire, pour indiquer les éléments
d'appréciation qui permettent de déterminer l'âge
et l'origine des coqs de montres, que de décrire la grande
collection de coqs du Musée du Mont Saint-Michel, qui figure
dans la salle 7, où elle est répartie en 46 panneaux,
et de reproduire, par la photogravure, les plus caractéristiques
des types qui y sont exposés, en suivant I'ordre de leur
classification, qui fait autorité et qui nous a servi de
base.
Nous indiquons, au-dessous de chaque dessin, le numéro
du panneau où figure le coq représenté.
Observons, tout d'abord, que les coqs ont été, avant
tout, groupés, on pourrait presque dire géographiquement,
en trois grandes divisions absolument distinctes, par l'aspect
général des types, suivant que ce sont des Coqs
français, des Coqs anglais, ou des Coqs dits hollandais.
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CHAPITRE
LES
COQS DE MONTRES
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