des
plus rares, sont les premières des montres à sonnerie
et des montres à cadrans multiples, les premières
montres en or relativement petites qui se substituèrent
aux grosses montres anciennes; plusieurs de ces dernières,
de l'époque de Louis XVI, sont ornées d'émaux
et d'incrustations d'une merveilleuse finesse.
Citons encore de curieuses montres du temps de Louis XIV, Louis
XV, Louis XVI, et de superbes coqs détachés, précieusement
conservés, d'une grande finesse de travail et de dimensions
exceptionnelles: l'un, en argent, de l'époque de Louis
XIV, mesure jusqu'à 7 centimètres de diamètre;
- un autre, coq anglais, mesurant 6 centimètres et demi
de hauteur, est le plus grand connu.
Voir encore, dans cette vitrine 2, les tout premiers bijoux en
coqs de montres que créa Yves Leroadec.
Les objets historiques ou simplement intéressants ayant
trait au Mont Saint-Michel sont fort nombreux dans toute la contrée,
où leurs détenteurs les conservent pieusement. Il
est à espérer que tôt ou tard ils viendront
s'ajouter aux richesses du Musée du Mont Saint-Michel,
où chacun alors pourra les admirer.
Une fois de plus, constatons que leur acquisition n'est pas toujours
chose aisée, à cause des sommes importantes qu'il
faut y consacrer. Ainsi, à l'une des ventes d'armes anciennes
qui ont lieu à l'hôtel Drouot, à Paris, on
avait vendu le casque de Du Guesclin et de nombreuses armes de
chevalerie provenant de la collection du château de Saint-Pol.
Le feu des enchères leur avait fait atteindre des prix
en disproportion avec les ressources du Musée, pour le
compte duquel il n'a pu en être fait l'acquisition.
Ainsi le casque de Du Guesclin, avec son mézail en pointe,
avait été adjugé à M. le duc de Dino,
12.100 francs. Deux brassards complets de la même époque
ou du commencement du XVe siècle, adjugés
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LE
MUSEE
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