y seraient
représentés; tour à tour on verrait, comme
dans les pièces antiques, les chœurs chantant la strophe
et l'antistrophe.
On la coupera.
On ne la coupera pas ? Quoi donc ? La Digue !
Toute la question du Mont Saint-Michel est là !
On devrait même, à tout seigneur tout honneur, faire
paraître sur la scène Victor Hugo en personne. Olympio
n'a-t-il pas, en effet, comparé l'abbaye à une pyramide
et les grèves au désert ? Des poètes l'ont
remercié de son intervention.
Toi dont l'aide aux petits à nulle heure ne chôme,
Viens-t-en vile au secours de la montagne atome, Et Saint-Michel,
roc gris dans le ciel indigo, Sera sauvé des Huns par Saint
Victor Hugo.
La satire revendiqua aussi ses droits et le fouet d'un Archéiloque
normand, d'autres disent breton, s'abattit sur les épaules
(et même plus bas), de nos ingénieurs, de nos députés
et, de Mac Mahon lui-même ! On accusa le brave maréchal
d'avoir sjgné sans l'avoir lu le décret autorisant
la construction de la digue. La politique s'en mêla: «
La digue, jetait-on à la face d'un Ministre des Travaux
Publics sera votre Chemin de Damas ». Cette affreuse chaussée
est une œuvre cléricale, hurla un vilain