échappa
à l'étreinte des bras du télégraphe
à signaux, ce chapeau fut-il un simple feutre mou au lieu
du noble bolivar, que portaient les élégants, à
l'époque où Victor Hugo visita le Mont Saint-Michel.
C'est au cours de ce voyage que Victor Hugo grava, sur une des
colonnettes du cloître, ces deux initiales J. D, qui ont
intrigué tant ces chercheurs.
Disons, en passant, qu'il est vraiment regrettable que l'on n'ait
pas relevé, avant les travaux de restaurration du Mont
Saint-Michel, les nombreuses inscriptions qui, antérieurement
à 1873, se trouvaient sur les murs des appartements, ayant
servi de lieux de détention et même à l'extérieur
des monuments; peut-être y eût-on découvert
des choses intéressantes, des noms, des dates et des phrases
qui auraient exercé la sagacité des amis de la petite
histoire ? Les colonnettes du cloître, notamment possédaient
plusieurs graffiti ; seuls, ont subsisté dans la galerie
du sud, trois noms Roger, Garin et Jean que l'on suppose avoir
été, au XIIIe siècle, les auteurs ou les
artisans de ce magnifique promenoir. Sur une autre colonne, presqu'en
face, autant que je me le rappelle, du Lavatorium où les
bénédictins faisaient leurs ablutions, on voyait;
il y a un demi siècle, plusieurs majuscules gravées
peu profondément dans la pierre tendre, comme auraient
pu le faire des gens pressés; une date, 1836, figurait
au pied des initiales J.D.M. Ed. Le Héricher, professeur
à Avranches, auteur d'une excellente étude sur le
Mont Saint-Michel, parue en 1849, racontait à ses élèves
qu'il menait,