a pourtant
diminué de beaucoup le courant contre la rive gauche, et
pourrait encore faire espérer qu'il se fixerait dans un
de ceux de la rive droite, si sa direction changeait vers la grève
de Beauvoir. Les basses marées n'ayant plus permis de continuer
le travail des chèvres, on s'est occupé à
faire quellques clayonnages en amont à son embouchure et
dans l'intérieur de la Grande-Crique, qui menace l'enclos
de M. Thomas.
Procès-verbal
de l'Assemblée générale des députés
des proopriétaires des Marais de Dol, tenue à Dol
le 23 novembre 1818.
RAPPORT
DU SYNDIC
D'un
autre côté, notre terrible ennemi le Couesnon continue
ses ravages sur les anciens délaissements en avant des
digues de la Rue et de Cotrelle et n'est plus qu'à une
très petite distance de ce dernier point; il serait même
possible qu'il .se trouvât dès cet hiver au pied
de la digue qui, quoique bien fondée à cet endroit,
n'en serait pas moins exposé à être entamée
par cette rivière vagabonde, ce qui pourrait causer à
l'association des préjudices incalculables. Une prompte
dériivation est le seul remède aux maux dont les
marais sont menacés.
RAPPORT
DU CONSEIL ADMINISTRATIF
A l'époque
de l'an VII (1799), où vous vous réunîtes
en association, toutes les espérances reposaient sur la
dérivation du Couesnon que les propriétaires des
marais appelèrent de tous leurs vœux. Les sacrifices
qui vous furent demandés alors déterminèrent
cette grande communauté d'intérêt qui avait
pour principal objet l'exécution de cette importante entreprise
qui ne devait être que momentanée.
Nous
ne vous rappellerons pas ici, Messieurs, les turpitudes des entrepreneurs,
ni l'incompréhensible faveur dont ils ont constamment joui
près du Gouvernement; encore moins dirions-nous la négligence
qu'apportèrent les agents de l'autorité