ci-dessus,
que dans tous les temps, l'Etat est venu à leur secours
et qu'il paraîtrait même que les propriétaires
n'étaient tenus aux réparations de leurs digues
que lorsqu'elles avaient été mises en bon état.
Par
tous ces motifs,
L'administration
arrête qu'elle réunira ses nouvelles insstances à
celles de l'assemblée des propriétaires, tant auprès
du Corps législatif qu'auprès du Pouvoir exécutif
pour obtenir de leur bienfaisante sollicitude qu'il soit incessamment
pourvu au détournement du Couesnon, et pour l'obtention
d'un secours de 295.954 francs pour la confection des ouvrages
reconnus indispensablement nécessaires pendant l'an VII.
Fait en département à Rennes, le 15 ventôse
an VII de la République.
Baymé,
président; Labbé le jeune, Delatouche, Anger, Legraverend,
administrateurs; J.-C Pontallié, commissaire du Directoire
exécutif; J.-M. Chesne], secrétaire général.
Procès-verbal
des séances de l'Assemblée des Députés
des propriétaires des Marais de Dol, tenue à Dol
les 1er, 2, et 7 germinal an VIII (22, 23 et 28 mars 1800).
RAPPORT
DE LA COMMISSION
Mais
leurs soins, leurs efforts n'ont pu triompher de tous les obstacles.
L'état de délabrement des digues est effrayant.
Leur dégradation fait craindre pour nos propriétés.
Chaque marée doit redoubler nos inquiétudes. La
cause de nos maux est toujours existante: c'est le lit du Couesnon.
Le Gouvernement seul peut en donner le détournement. Tant
qu'il ne le fera pas, vous n'aurez ni sécurité,
ni adoucissement à espérer.
Ce
tableau est affligeant, mais il est vrai; notre position est d'autant
plus fâcheuse, que nous ne pourrions vous présenter