dépendances.
C'est à la voûte de la première salle CF à
laquelle on accède à droite, après avoir
descendu quelques marches, que se trouvait suspendue, encore en
1775, la fameuse cage de fer dont nous avons donné plus
haut l'historique et la description.
Reprenant
l'escalier de la grrande galerie, après avoir descendu
à nouveau quelques marches, on s'engage dans de sombres
souterrains, substructions de l'église du XIème
siècle, où l'on trouve en Q2 les piliers, arcades
et murs latéraux de l'église
abbatiale construite au Xème siècle et réparée
après l'incendie de 992.
Cette petite église à deux nefs conposait, jusqu'au
XVIIIème siècle, le sanctuaire désigné
sous le nom de Notre Dame Sous Terre. Elle possédait deux
autels disposés dans des excavations voûtées
en plein cintre encore existantes mais cachées aujourd'hui
derrière le mur fondant la façade de 1780 sur la
plate forme de l'ouest, ce qui rend cette façade d'autant
plus exécrable. Ces souterrains, dont les piles renforcées
au XIème siècle portaient les piliers des trois
trévées de l'église démolie en 1780
étaient en communication directe avec l'église haute
au moyen de l'escalier R2.
On
passe enfin dans la jolie petite chapelle Saint Etienne S2, au
sortir de laquelle on pénètre dans les substructions
du midi T2. Ces substructions, datant du XIème siècle,
ont eu leur voûtes remaniées d'abord au XIIIème
siècle, puis ensuite au XVème siècle, lors
des modifications apportées aux emmarchements du grand
degré qu'elles supportent à l'Est. A l'origine,
une entrée de l'abbaye s'ouvrait au pied du mur qui les
limitent à l'ouest. On y voit encore la grande roue qui
servait à monter les approvionnements à l'abbaye
au temps de l'administration pénitenciaire.
En
longeant le soubassement de la curieuse citerne de l'Aumônerie,
on arrive à l'ouverture cintrée où l'on pénètre
dans la chapelle basse du transept sud U2 dédiée
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