"LE MONT SAINT-MICHEL" par Emile Baumann Liens vers pages suivante, précédente et sommaire du livre en bas de page.

merci. Ils estimaient que, seule, la rudesse des châtiments fait réfléchir les malfaiteurs; au surplus, les souffrances d'une geôle terrestre sont néant auprès de la damnation.
Il me déplairait de m'attarder dans ces recoins sinistres. Je remonte au cloître, au réfectoire, asiles de quiétude - et de soleil, dès qu'un rayon veut bien percer la brume.
A quoi tient l'impression musicale, je dirais maintenant palestrinienne que le cloître m'a toujours donnée ? Sans doute, l'entrelacement des colonnes, les ogives raccordées de biais correspondent à la marche des parties dans un thème disposé en contrepoint. Tout ce qu'anime une parfaite ordonnance devient musique à son insu. Mais le grand art catholique porte au point suprême d'harmonie l'accord des éléments hiérarchisés.
Il en est un dont j'avais omis, à mes autres voyages, l'évocation : quand le soleil luit derrière les fuseaux des colonnes

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