pourrait
l'être, c'est l'ingratitude nationale envers les Bénédictins
dont le génie et le labeur ont fait le Mont Saint-Michel,
envers le Prince des Anges qui, depuis Charles-Martel et Jeanne
d'Arc jusqu'aux batailles de la Marne a couvert la France
de son bouclier. Il faudrait que cette place forte où,
pas un seul jour dans notre histoire, les ennemis n'ont pris pied,
devînt à tous les Français un symbole de la
patrie indestructible, le sanctuaire
de sa pérennité. Qu'attendent nos chefs religieux,
et les catholiques en nombre au Parlement, les écrivains
qui savent se faire entendre, pour promouvoir l'acte décisif
: la restitution sans réserves de la basilique au culte,
et celle de l'abbaye aux Bénédictins
?