moyenne
d'une noix, à peu près, qui lui est presque exclusif.
Il est assez généralement aimé, cependant,
comme il est très commun, et à bon marché,
c'est la nourriture du pauvre. Il s'en fait un commerce que l'on
évalue de 15 à 20,000 fr par an. Ce sont des femmes
et des enfans qui pèchent, ou plutôt qui déterrent,
ce coquillage, qui se trouve dans la grève. Sa présence
est indiquée par de petits trous, que l'on aperçoit
à la surface du sol, on gratte la tangue
dans ces endroits, et le coquillage se trouve en très grande
abondance. Il peut se manger crû, mais le plus ordinairement
on le met à ouvrir sur le feu, à nu sur les charbons,
ou dans une casserole. Ces grèves étant, ou couvertes
par la mer, ou humides, lorsqu'elle est retirée, présentant
d'autre part des flaques, plus ou moins larges, que dans le pays
on appelle guintres, c'est à dire, des portions de grèves
basses, où il est resté de l'eau, et enfin l'occasion
de passer des rivières, se présentant assez souvent,
non seulement les pêcheurs vont habituellement pieds nus,
mais aussi beaucoup d'autres habitans, même aisés
et bien vêtus des communes qui entourent cette baie. Cet
usage, toutefois, devient chaque