| Texte intégral du livre : "Notice sur Le Mont Saint-Michel et le Mont Tombelène" par Jacques-François Boudent-Godelinière. Liens vers pages suivante, précédente et sommaire du livre en bas de page. |
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victime encore vivante. Sans chercher l'explication, de ce qui devait être pour eux une espèce de miracle, ils résolurent d'en finir par le poison, mais la dose administrée n'ayant pas été assez forte, elle n'eut d'autre effet que d'affaiblir prodigieusement le prisonnier, qui sentant sa fin prochaine, demanda en grâce à ses geôliers, de lui procurer les consolations de la religion. Mais ces tigres, ne mettant pas de bornes à leur inhumanité, eurent la barbarie de les lui refuser. Gilles, dans son désespoir, confia sa peine à la généreuse femme qui continuait de le visiter toutes les nuits, elle eut le bonheur de pouvoir lui procurer un cordelier, qui la suivit dans te silence de la nuit, descendit avec elle dans la profondeur du fossé, et confessa le prince, à travers les barreaux de sa prison. Quand il fut question du pardon à accorder par le pénitent à son frère, François, le prêtre, malgré tous ses efforts, ne put l'obtenir. Non, mon père, s'écria le prisonnier, non ce pardon est au dessus de mes forces, je l'accuserai ce frère inhumain, je l'appellerai devant mon juge, et le sien, Je vous charge, je vous adjure, ô mon père, dès que je ne serai plus, d'aller voir le
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