et
une chapelle au Mont où elle gisait, lequel acquit nom
du tumbeau et de la pucelle, et jusques aujourd hui est appelé
Tumbe Hélène. D'après d'autres, c'est une
jeune fille aussi du nom d Hélène, bien entendu
(dont on ne nomme point le père), qui n ayant pu suivre
Montgommery, son amant, qui allait avec le duc
Guillaume conquérir l'Angleterre, mourut de chagrin
sur ce rocher, où elle fut ensevelie. Au milieu de tous
ces contes, on pense assez généralement que ce Mont,
sous les Gaulois, était une retraite sacrée pour
la vie mystérieuse des Druidesses; et quelques historiens
disent qu'elles l'ont occupé jusqu'à la conquête
de Jules César.
M. de Saint-Foix dans ses Essais Historiques sur Paris, dit que
ces Druidesses étaient au nombre de neuf, que la plus ancienne
rendait des oracles, qu'elles vendaient aussi aux marins des flèches,
qui avaient la prétendue vertu de calmer les orages en
les faisant lancer dans la mer, par un jeune homme de 21 ans qui
n avait pas encore perdu sa virginité. Quand le vaisseau
était arrivé à bon port, on députait
ce jeune homme pour porter à ces