voitures
et Ies piétons. A marée haute, une passerelle fixe,
élevée le long de cette.pente, permettrait à
ceuxci d'atterrir comme ils le font à présent,
et les courants pourraient circuler librement autour des remparts.
Cette amélioration désirable fait l'objet de l'étude
d'une Commission spéciale interministérielle. .
La porte franchie, on se trou ve dans l'Avancée, (P.G.
5) ,ouvrage forti fié qui, comme son nom I'indique, se
trouvait en avant de la Barbacane ou Cour de la Herse, celle-ci
protégeant la porte principale de la ville. Dans l'Avancée,
à droite, on voit, sur des socles de granit entourés
d'une grille, les deux Michelettes, gros canons datant de 1427
(1). Dans l'angle formé par le rempart de droite au-dessus
des Michelettes, on voyait, avant 1872, un calvaire fort curieux,
où les femmes venaient prier quand les pêcheurs
se trouvaient en danger sur les grèves, ce qui était
signalé par la "cloche de brouillard".
En face de ce Calvaire, aujourd'hui disparu s'amoncelle un chaos
de roches abruptes au sommet duquel se
(1)
Ces bombardes comptent parmi les premières qui furent employées,
et sont, à ce titre, particulièrement intéressante.
Elles ne furent pas, comme on le dit généralement
abandonnées par les Anglais, mais prises par les habitants
du Mont, encore chargées de leurs boulets, pendant la chaleur
de I'action.
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CHAPITRE
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DU MONT SAINT MICHEL
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