20,000
francs, payé sur la cassette de Napoléon III.
En 1872, le gouvernement fit préparer des projets de restauration
du Mont Saint-Michel.
En 1874, un décret affecta l'abbaye au service des Monuments
historiques, pour en assurer la conservation. Les travaux de restauration,
déjà étudiés par Viollet-Leduc, furent
commencés par M. Edouard Corroyer (1874 à 1888),
poursuivis par M. Petitgrand (1888-1898), et sont continués
par M. P. Gout.
M. Petitgrand a réédifié la tour centrale
et la flèche telles qu'elles avaient été
érigées au XIIIe siècle par l'abbé
Raoul de Villedieu, y compris la statue dorée de saint
Michel détruite par la foudre en 1788.
Cette première statue surmontait une boule dorée
et tournait au souffle du vent.
La statue actuelle, œuvre de l'éminent sculpteur E.
Frémiet, membre de l'Institut,
d'une hauteur de quatre mètres, en cuivre repoussé
et dorée, est fixe. L'effet de cette statue dorée
dominant le Mont SaintMichel rappelle, dans toute l'étendue
de la baie, celui que produisait sur les Grecs la statue d'Athéné
Promachos, placée au haut de l'Acropole, et dont le rayonnement
s'apercevait de tous les points du golfe d'Egine.
Tympan du Cloître.
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CHAPITRE
COUP
D'OEIL HISTORIQUE
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