de sa
détresse pécuniaire, qu'elle sentait profonde, incurable.
Au départ, elle dirait avec un détachement magnifique
: "Votre note ? ... Mais vous m'avez rendu des services.
Nous sommes quittes."
Parmi les archéologues auxquels la bonne hôtesse
manifesta le plus respectueux intérêt, il sera permis
de citer l'abbé Louis Bosseboeuf, président de la
Société Archéologique de Touraine. On lui
réservait une chambrette dans cette maison blanche, qui
est tombée sous la pioche des démolisseurs, dans
les jours où Madame Poulard était en proie aux derniers
assauts du mal qui l'emporta. C'est ainsi que l'abbé Bosseboeuf
a pu étudier à loisir le Mont Saint Michel et mener
à bien des fouilles importantes sur le rocher de Tombelaine,
avec le concours payé de son terrassier, Jean la Pipe -
encore un type, celui-là !
Mais voici que, sur la grisaille des visiteurs anonymes, tranchent
les hôtes illustres : princes et rois, diplomates et savants,
hommes politiques et vedettes ...
Le Livre d'or de l'Hôtel Poulard est un document du plus
haut intérêt, et qui méritera