bénédictins,
au chevet de l'église abbatiale
? Un petit cénotaphe n'a-t-il pas été élevé,
à l'extérieur du mur de ronde, auprès d'un
bâtiment dépendant de la cure ? Il me paraît
certain, étant donnée la personnalité de
ceux qui ont opéré ce transfert, que les cendres
inertes de l'abbé Jourdain n'ont pas été
jetées aux quatre vents. Elles doivent reposer, discrètes
mais honorées, à l'ombre de la grande abbaye, et
j'aime à croire que les mânes du bon bénédictin
Jourdain ne se vengeront pas, comme celles du pharaon d'Égypte,
pour avoir vu leur corps mis au grand jour et même promené
sur les grèves du Mont Saint-Michel !