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"LES LEGENDES DU MONT SAINT-MICHEL" d'Etienne DUPONT. Liens vers pages suivante, précédente et sommaire du livre en bas de page.

Les légendes du Mont Saint-Michel

religleux pensaient-ils à ces excellents crustacés, aux longues et fortes pinces, dont la baie de Saint-Malo était alors abondamment pourvue ! C'est une supposition; on comprend plus facilement qu'Omar ait été prénommé Nicolas, du nom de son parrain : mais pourquoi petris ! Un savant étymologiste auquel j'ai confié mon embarras, m'a répondu: « petris vient de peira, pierre; or le homard vit précisément sous les pierres. » Ce philologue me paraît, lui aussi, être comme le homard, un pince sans rire.
En décembre 1709, Avedick fut transféré à la Bastille. Cconverti (?), il abjura le 22 septembre 1700 entre les mains du cardinal de Noailles, archevêque de Paris; il recouvra aussitôt sa liberté; il ne devait pas en jouir longtemps; il mourut le 21 juillet 1711, dans une petite chambre, rue Férou, à Paris.
Le gouvernement fit connaître son décès à Constantinople ; on osa écrire qu'Avedick « était mort par suite de l'usage immodéré de l'eau-de-vie », Son fidèle domestique Catchadour qui, après l'enlèvement de son maître à Chio, s'était mis bravement à sa recherche, avait été arrêté en débarquantà Marseille; il gémissait dans les cachots depuis novembre 1706. Le ministre, au lendemain de la mort d'Avedick, fit sortir Catchadour de sa triste geôle de Saint-Nicolas. M. de Pontchartrain décida « qu'on lui chercherait une femme pour le récompenser de sa fidélité à son maître » et Catchadour

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