-Mon
cher seigneur m'a ordonné de le suivre, pourquoi ? Méloir
ne répondait pas et restait enfoncé dans sa sombre
rêverie.
Arrivé en terre ferme, il se tourna brusquement vers Gueffès
:
-C'est toi qui a mis le feu au village, dit-il.
-Non, messire, ce sont vos braves soldats.
-Ce doit être toi ! tu ne seras pas puni, si tu me dis où
est Maurever.
-Je dirais à mon cher seigneur où est Maurever,
répondit Gueffès avec assurance, à condition
qu'on me donnera :
1° cent écus d'or ;
2° la tête de ce petit malheureux, Jeannin le coquetier
;
3° la fille de Simon Le Priol, Simonnette, dont je prétends
me venger quand elle sera ma femme.