Texte intégral du livre :

"LA QUESTION DE L'INSULARITE DU MONT SAINT-MICHEL" par l'abbé J. Descottes. Liens vers pages suivante, précédente et sommaire du livre en bas de page.

La question de l'insularité du Mont Saint-Michel

écoulement vers la Rance près Saint-Suliac par le moulin de Beauchef. Cet écoulement exigerait que l'on coupât sur environ quarante-huit pieds de hauteur, ou que l'on perçât l'histme de Châteauneuf. Cette coupure pourrait égoutter la marre Saint-Coulban et les marais entre cette marre et le bied Jean.

ART. V. - Continuation des digues du sieur Quinelte jusqu'au pont de Blanc-Essay. - Faisant le rapport de la connaisssance que nous avons prise des grèves extérieures aux digues depuis le pont du Vivier jusqu'à celle projetée par le sieur Quinette, nous avons unanimement reconnu que ces grèves depuis le pont Robert, point dans la direction duquel le sieur Quinette se propose de terminer sa digue, en général s'élèvent insensiblement jusqu'au pont du Vivier, en sorte que cette partie des grèves à l'occident, dans une très grande latitude, est déjà couverte d'herbe; les apports que fera nécessairement la mer dans le lit ancien du Coüanon, lorsque le canal sera exécuté, achèveront de donner à toute celte étendue une élévation même supérieure à celle du terrain réclamé par le sieur Quinette, et par conséquent elle deviendra dans peu propre au pacage! et à la culture. Le canal à l'aval du pont du Vivier pourrait servir d'écoulement au terrain voisin de ses deux rives. Non seulement toub le terrain intermédiaire entre le pont Hobert et du Vivier pourrait être clos par les digues, mais même il conviendrait d'établir leur naissance vers le milieu de celle: que le sieur Quinette construira à.l'ouest du Mont-Saint-Michel, en sorte que ce dernier serait dispensé de prolonger la sienne jusqu'au-dessous du pont Robert et depuis cette jonction, la continuer non pas seulement jusqu'au canal extérieur du Vivier, mais jusqu'au pont de Blanc-Essay, comme le propose le sieur Paquin,

Cette entreprise qui donnerait à l'agriculture un terrain immense, et nécessairement fertile, avait déjà été l'objet de spéculation des sieurs Nicolet et Pépin; ils avaient demandé la concession; leur silence actuel ferait supposer qu'ils ont oublié ce projet. Comme quiconque examinera cette entreprise

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