navigation.
Ces mêmes hommes sont les guides les plus utiles et les
plus sûrs qu'on puisse trouver pour parcourir les grèves.
Et si l'on aime mieux faire à pied cette petite excursion,
comme la mer descend aussi rapidement qu'elle est montée,
on peut, deux après qu'elle est étale, faire le
même tour sur le sable fin de la grève. On ne regrettera
pas non plus, si les jambes s'y prètent, d'avoir poussé
jusqu'à Tombelaine sous la conduite toujours nécessaire
de ces même guides, dont l'expérience consommée
égale la prudence.
La
hauteur de la plate forme d'où jaillissent les constructions
abbatiale est de 78,41 mètres au dessus du seuil de la
porte de l'Avancée de la ville. Il faut y ajouter 87,75
mètres pour avoir l'altitude du saint Michel occupant l'extrémité
de la flèche et qui à lui
même 2,50 mètres.
L'incomparable
beauté du site et des monuments sous les quatre orientations
se passe de commentaires. Nos vues générales en
fixeront le souvenir. Entre autres inconvénients que présente
la digue, se trouve celui de faire arriver le visiteur par le
moins beau côté du Mont. En même temps que
ce remblai enterre la base du remparts de la façon la plus
déplorable, il se trouve précisément donner
accès au Mont du côté où de fâcheuses
constructions modernes le déparent. La face occidentale
se signale par la majesté du soubassement naturel que forment
les escarpements rocheux. En continuant le tour dans la même
direction, on voit se déployer successivement les faces
Nord et Est, sans contredit, les plus imposantes et qui frappent
l'imagination du visiteur d'une émotion inoubliable. Dans
cette excursion circulaire on devra,
dès la porte de la ville, fixer son attention sur la ceinture
de remparts extérieurs.
En
se dirigeant vers l'ouest on voit d'abord l'Avancée A (plan
1) ce qui reste du soubassement de l'ancienne tour
des Fanils B et la caserne C2, construite sur l'emplacement
de ces anciens magasins abbatieux; puis la Tour
RETOUR
AU SOMMAIRE DU "GUIDE DU VISITEUR AU MONT SAINT MICHEL"