| Texte intégral du livre : "Notice sur Le Mont Saint-Michel et le Mont Tombelène" par Jacques-François Boudent-Godelinière. Liens vers pages suivante, précédente et sommaire du livre en bas de page. |
|
L'espace manquant pour asseoir un édifice aussi vaste, on conçut l'heureuse idée de former un plateau artificiel, au moyen de voûtes épaisses, appuyées sur dix gros piliers : ce sont ceux que l'on voit encore aujourd'hui, soutenant le choeur de l'église 1. Beaucoup de batimens nommés basiliques, et qui servaient, à Rome, pour rendre la justice et pour réunir les marchands, furent consacrés au culte catholique, par Constantin et ses successeurs. Ces monumens, destinés à contenir une grande affluence de peuple, étaient vastes et d'une architecture sévère. Ils n'avaient au dehors ni colonnes ni ornemens. L'intérieur était divisé, dans sa longueur, en trois parties inégales, par deux rangs de piliers parallèles; au bout de ces piliers se trouvait un espace vide; et au delà, vis à vis de la galerie du milieu, un enfoncement semi circulaire, où se plaçaient les juges, (c'est à peu près ce que nous voyons dans nos cathédrales, où le clergé remplace les juges.) Toutes les églises bâties sous Constantin, en Orient et en Occident, furent construites sur le modèle de ces basiliques. La principale porte d'entrée était par un bout, l'autre bout était ordinairement terminé en demi-cercle. Le Dictionnaire des Origines est parfaitement d'accord avec ce récit. Il indique comme le Dictionnaire des Étymologies grecques, que ce mot basilique vient du grec bazilikos, qui veut dire royal 1 Ut autem ad ecclesiae fabricam spatium sat amplum in
|
RETOUR AU SOMMAIRE DU SITE MONT SAINT MICHEL - MONT SAINT MICHEL