| Texte intégral du livre : "Notice sur Le Mont Saint-Michel et le Mont Tombelène" par Jacques-François Boudent-Godelinière. Liens vers pages suivante, précédente et sommaire du livre en bas de page. |
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monastère; perte bien regrettable, si le fait est vrai. De collégiale qu'elle était cette église devint dès-lors abbatiale. Maynard un des moines qui venaient d'y être installés, en fut le premier abbé l'an 966. A peine ces constructions furent elles achevées, qu'un incendie, dont on ne dit pas la cause, consuma l'église et tous les batimens qui l'environnaient : cum omnibus officinis, dit le Gallia Christiana. Suivant les uns, cet accident arriva en 1001; suivant les autres en 1007 ou 1008. En l'an 1022 ou 1023 sous l'administration de Hildebert II, quatrième abbé Richard II, dont le mariage avec Judith, sœur d'un des principaux comtes de Bretagne, avait été célébré pompeusement au Mont Saint Michel, fit jeter sur le plateau du Mont, les fondemens d'une autre église encore plus vaste, qu'une charte décore, à juste titre dit un historien du nom de basilique 2. 1 Il succéda à son oncle, Hildebert 1er qui mourut en 1017. 2 On sera peut être bien aise de savoir d'où vient ce nom de basilique donné à nos grandes églises le voici, d'après M. de Caumont et M. de Gerville :
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