du
splendide chœur gothique que l'on admire aujourd'hui et qui,
dans le plan des constructeurs, n'était qu'une partie d'une
basilique nouvelle aux proportions encore plus grandioses que
les précédentes. Ce fut alors, si l'on peut parler
ainsi, l'apogée de la dévotion à saint Michel.
Comment le saint Archange reconnaissait-il la confiance et l'amour
que lui témoignaient nos aïeux ? Par de «beaux
miracles» et par «des faicts vrayment surprenans»,
nous disent les historiens du mont. Chose plus consolante que
ces faveurs personnelles, - et pour laquelle tout bon Français
doit être infiniment reconnaissant, - saint Michel, ami
de la France, veillait sur elle et la protégeait. N'est-il
pas toujours intervenu en faveur de notre chère patrie
aux jours sombres de son histoire ? N'est-ce pas lui qui, au moment
où elle semblait a jamais conquise, anéantie, démembrée,