Texte intégral du livre :

"Le Mont Saint-Michel, un livre pour les croisés" par Agnès Goldie. Liens vers pages suivante, précédente et sommaire du livre en bas de page.

Papa - Oui; et l'Abbé avait le droit de justice. Richard Turstin construisit un bâliment que je vous montrerai tout à l'heure et qui porte le nom de Belle-Chaise, à cause de la chaise sculptée de l'Abbé. Un vieux proverbe disait : "Il fait bon vivre sous la crosse ".
Bernadette - Je croyais que les moines devaient être pauvres !
Papa - Ils ne possédaient rien en propre; en entrant au monastère, chacun renonçait à ses biens, à sa terre de famille ... mais l'Abbaye, elle, avait le droit de posséder. Il le fallait bien pour subvenir à l'entretien des moines, des bâtiments et des églises et des écoles et des routes et des ponts, etc. dans tout le pays environnant; et pour permettre aux religieux d'héberger les pèlerins pauvres et les malades. Les moines faisaient d'abondantes aurnônes, surtout. en temps de guerre, d'épidémies et de famines.
S'il y eut parfois des abus, il faut se rappeler que les hommes ne sont pas des anges, et Satan, l'ennemi de Saint Michel, était là. pour les tenter. Oublions ces torts et ne pensons qu'aux saints moines qui ont habité ces murs.
Alain - C'est triste, un couvent sans moines !
Marie - Une aumônerie où personne ne fait plus l'aumône !

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