Papa
- Seul un étroit passage subsiste du côté
de la Bretagne; les assiégés se procurent canon,
arbalètes et autres armes, bien insuffisantes d'ailleurs.
Nicol Paynel commande la garnison; il se jette sur l'armée
anglaise, la bat, fait son chef prisonnier.
Alain - Vite, vite Papa; et l'armée de mer ?
Papa- Les Malouins avaient équipé une flottille
sous les ordres de l'Amiral de Beaufort. A l'improviste, ils tombent
sur la flotte anglaise, attaquent à l'abordage avec une
bravoure telle qu'ils anéantissent les navires ennemis.
Une forte tempête achève la déroute. Cette
belle victoire retentit joyeusement dans toute la France, et Saint
Michel fut proclamé définitivement Ange et gardien
de la Patrie.
Alain - Papa, continuez, je vous en prie! la guerre de Cent Ans
n'est pas terminée !
Papa - En effet, il ne s'agit pas pour les "Michaëlistes"
de s'endormir sur leurs lauriers.
Le nouveau commandant de la place, Louis d'Estonville, profite
de la trève pour compléter les travaux de fortification
et préparer une sortie contre Tombelaine. Vers la Toussaint.
tous les soldats anglais de la forteresse sout massacrés
par ceux de Saint-Michel.