derrière
la Porte du Roi, longe tout à la fois la petite cité,
intéressante a étudier, et la baie, charmante à
contempler. Les remparts avec meurtrières et mâchicoulis
(de Marchescoulis) sont défendus par une série de
tours dont on observe la structure et les divers étages.
A partir de l'entrée, ce sont la Tour du Roi, à
cause du voisinage de la porte à armoiries royales; la
Tour de l'Arcade, par suite du logis voisin ; la Tour de la Liberté,
en souvenir de la Nation ; la Tour Basse, remaniée par
Vauban qui la releva de ses
ruines en l'adaptant aux principes du XVIIe siècle. Puis
se dressent la Tour Boucle, ainsi nommée en raison de son
point d'attache, le Bas¬tillon, bien assis en vedette pour
protéger la ville, tandis que son échauguette démantelée
surveille les alentours. Après la montée du rempart
où l'on distingue nettement : à gauche, les vestiges
de l'enceinte fortifiée du XIVe siècle on aboutit
à la Tour Morilland ou du Nord, à la fière
attitude autorisée par plusieurs chambres en dedans et,
en arrière, par des casemates dont on voit les restes curieux.
A partir de cette tour, le chemin de ronde s'infléchit
à l'ouest vers l'Abbaye, et, après avoir coudoyé
l'Échauguette du Nord et la Tour Claudine, arrive à
la porte de la Barbacane.
Et maintenant, si l'on considère les fortifications du
coté du sud et de l'ouest, on remarque les ouvrages qui
se soudent à la Barbacane, à la suite du Châtelet
et de la Tour Perrine (du nom de l'abbé Pierre Le Roy),
l'enceinte,
LA TROISIÈME
PORTE, DITE «DU ROI»