dortoirs,
des réfectoires, les logements, les annexes, le tout divisé
par des cours carrées bordées de galeries rectilignes.
C'est clair et beau comme la logique. Ce simple constat d'esprit
cartésien amène à s'expliquer en passant
l'estime très nuancée en laquelle les Maîtres
des Leçons Royales d'Architecture du Grand Siècle
tenaient la Gothique. Que pouvaient-ils penser de ces corps de
bâtiments juxtaposés, de ces montées verticales
tenant lieu de longs couloirs,
de ces escaliers à volées droites coincés
entre deux murs, de ces édifices plantés au bord
d'un fer à cheval auréolant un plan d'église
comme une gloire la tête d'un saint, de ces primitifs tambours
tournants, d'un dortoir à même sous la couverture
et d'un Cloître sur le toit !
Il fallait aux Leçons Royales d'être exportées
aux Amériques, au dix-neuvième siècle le
temps de les appliquer et celui de les rejeter pour les voir nous
revenir au