meut
dans le vertical. Tout s'amoncelle, se superpose, se trouve bâti
dans le ciel.
Le circuit en spirale de la visite déroute l'orientation
sans repère sur le grand large entrevu à travers
de petites ouvertures.
Dans toutes les salles vidées
du moindre objet mobilier, murs de granit, voûtes de pierre,
sols carrelés ou dallés se renvoient le bourdon
de cet écho particulier aux locaux déménagés.
Ici l'architecture règne en souveraine.
La sculpture y tient peu de place. La Peinture aucune. Pas de
trace d'arts dits mineurs. Pas le plus petit morceau d'étoffe.
Aucun rai de lumière traversant le grillage d'une piteuse"
mise en plomb" de vulgaires carreaux n'étincelle à
la gloire d'une pièce d'orfèvrerie.
Pourtant indélébile est le souvenir gravé
dans toutes les mémoires sur le vu, pour la plupart, d'une
seule face du Mont, celle de l'arrivée aspectée
au Midi. L'heure,