est
indispensable d'expliquer l'origine et les transfomations.
Nous avons vu que le coq protégeait le balancier, tout
en servant à fixer l'extrémité supérieure
de son pivot. Ce pivot, par son frottement continuel, finissait
par user son alvéole, aux dépens de sa solidité
et de la régularité de son, mouvement, et perforait
même quelquefois la mince plaque de cuivre du coq.
C'est pour remédier à cet inconvénient que
les horlogers imaginèrent le coqueret, petite pièce
adaptée au coq pour en consolider le centre, en augmenter
l'épaisseur et prévenir la perforation provoquée
par le frot tement du pivot. .
En conséquence, les coqs datant de la Régence et
du début du règne de Louis XV sont généralement
munis d'un coqueret de cuivre, remplissant l'office de contre-pivot,
dont l'emplacement reste, ménagé en plein dans la
décoration, comme on peut le remarquer sur nos dessins.
Mais on ne tarda pas à s'apercevoir que le coqueret de
cuivre ne présentait pas une résistance suffisante
à l'usure, et on le remplaça peu à peu par
un coqueret d'acier fabriqué spécialement pour cet
usage. Puis,
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CHAPITRE
LES
COQS DE MONTRES
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