29 mars
1931. A la sortie, elle se déclarait vaincue par le mal.
"Ca ne va pas !" disait-elle. De fait, elle souffrait
terriblement.
Ce fut ainsi, cinq semaines durant. Avec une patience et une résignation
admirable, elle supporta ses douleurs. Mais soucieuse - toujours
- de sa dignité et de son indépendance, elle se
refusa à recevoir aucune visite, en dehors du cercle restreint
de ses vieilles amitiés. Elle était, d'ailleurs,
entourée des soins les plus affectueux et les plus dévoués
de ses enfants.
Jusqu'au bout, elle conserva sa merveilleuse lucidité et
sa mémoire impeccable et le sens aigu de la droiture et
de la correction.
Spontanément, elle demanda - elle commanda plutôt
- à son curé de lui donner les derniers sacrements.
Enfin, le 7 mai 1931, elle rendit son âme à Dieu.