Texte intégral du livre :

"Le Mont Saint-Michel, un livre pour les croisés" par Agnès Goldie. Liens vers pages suivante, précédente et sommaire du livre en bas de page.

Le Mont Saint-Michel, un livre pour les croisés page 99

seule au milieu de la mer et des sables, la garde en était facile.
"Les pensionnaires du Roi", "Messieurs les exilés" jouissaient d'une certaine liberté. Dans l'Exil ou des Exils, la surveillance était plus sévère. La cage et les cachots souterrains n'étaient utilisés que pour les prisonniers dangereux. Dubourg ne fut pas mangé par les rats, mais se laissa. volontairement mourir de faim.
Alain - Les prisonniers ne cherchaient-ils pas à s'évader ?
Papa - L'un d'eux y réussit: le jeune peintre Colonbat, Au cours d'un incendie, qui avait jeté quelque confusion dans la prison, il s'était procuré une pièce de fer. En quelques semaines il réussit à se frayer un passage dans le mur; restait à gagner les grèves; à l'aide d'une corde il se laisse glisser le long des murailles ... quelques minutes plus tard, il faisait voile pour Jersey. Plus tard, dit-on, il ouvrit à Caen une auberge portant cette enseigne : "A la descente du Mont Saint-Michel".
Les tentatives d'évasion furent nombreuses, mais lui seul réussit à s'évader. Les uns se brisaient une jambe ou le crâne, les autres étaient vus et repris.

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