Le
cellier recevait les provisions néccessaires aux religieux
et aux pèlerins qu'ils hébergeaient dans l'Aumônerie.
Une grande roue servait à monter les sacs et les barils.
Sans compter le nombre considérable des pauvres à
nourrir, il fallait de sérieuses réserves pour parer
à la famine en cas de siège.
Montons à l'étage supérieur : ici, les moines
étudiaient, écrivaient les manuscrits, se livraient
à la peinture, à la sculpture. De grandes cheminées
permettaient aux jours d'hiver de faire du feu; des doigts engourdis
n'auraient pu accomplir des travaux si minutieux. Cette salle
s'appelle maintenant salle des Chevaliers, je vous en donnerai
la raison dans la suite,
A côté, nous voyons la salle des Hôtes réservée
aux repas des Rois et des Seigneurs qui venaient en visite ou
en pèlerinage à l'Abbaye.
Les moines, eux, prenaient leurs repas dans la salle située
au-dessus et communiquant avec la cuisine et le cloître.
L'on voit encore un lavabo leur permettant de se laver les mains
avant d'entrer au réfectoire. C'est là que, chaque
samedi, ils renouvelaient entre eux la scène du lavement.
des pieds, en souvenir du Jeudi saint.
Marie - Et le cloître, papa ? Vous ne nous cn avez pas parlé.