Texte intégral du livre :

"Le Mont Saint-Michel, un livre pour les croisés" par Agnès Goldie. Liens vers pages suivante, précédente et sommaire du livre en bas de page.

Le Mont Saint-Michel, un livre pour les croisés page 71

Le cellier recevait les provisions néccessaires aux religieux et aux pèlerins qu'ils hébergeaient dans l'Aumônerie. Une grande roue servait à monter les sacs et les barils. Sans compter le nombre considérable des pauvres à nourrir, il fallait de sérieuses réserves pour parer à la famine en cas de siège.
Montons à l'étage supérieur : ici, les moines étudiaient, écrivaient les manuscrits, se livraient à la peinture, à la sculpture. De grandes cheminées permettaient aux jours d'hiver de faire du feu; des doigts engourdis n'auraient pu accomplir des travaux si minutieux. Cette salle s'appelle maintenant salle des Chevaliers, je vous en donnerai la raison dans la suite,
A côté, nous voyons la salle des Hôtes réservée aux repas des Rois et des Seigneurs qui venaient en visite ou en pèlerinage à l'Abbaye.
Les moines, eux, prenaient leurs repas dans la salle située au-dessus et communiquant avec la cuisine et le cloître. L'on voit encore un lavabo leur permettant de se laver les mains avant d'entrer au réfectoire. C'est là que, chaque samedi, ils renouvelaient entre eux la scène du lavement. des pieds, en souvenir du Jeudi saint.
Marie - Et le cloître, papa ? Vous ne nous cn avez pas parlé.

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