Devant
la table de communion, le dallage conservent une rangée
de pierres tombales, auxquelles nous reviendrons en dernier lieu,
pour les rattacher au cimetière et à celles qui
sont du côté de l'entrée, à l'ouest.
La chapelle du côté de l'est, dite de Saint-Jean,
garde un vitrail d'un très grand intérêt archéologique
et historique, sans parler de quelques légères restaurations
et du saint Jean-Baptiste du centre, dont on devine le caractère
plus récent. Ainsi que la chapelle, la verrière
remonte au xve siècle et brille par une foule de détails
dignes de fixer l'examen. Au sommet, sur fond bleu, paraît
le Christ en croix, ayant à ses côtés la Vierge
et saint Jean l'Evangé liste. Sur les côtés,
on voit, dans un ordre que les détériorations ont
altéré, une série d'apôtres en des
attitudes archaïques, et tenant chacun un philactère
ou un cartouche contenant des versets du Symbole, code de la Foi
catholique. Il y avait sans doute les douze apôtres portant
les douze articles du Symbole, dit des Apôtres, et c'en
est là une magnifique interprétation illustrée,
qui se recommande à l'attention des amis du passé.
Mais la plupart ont disparu et il ne reste que quatre apôtres,
identifiés par l'inscription en lettres gothiques qui les
accompagne. Ce sont, à partir du sommet « s. Petrus,
s. Paulus, s. Matheus, s. Lucas. » La restauration faite,
de nos jours, par M. Mazuet, place des personnages tenant les
instruments de la Passion en compagnie de profils rajeunis, autour
d'un saint Jean-Baptiste, d'une bonne, facture moderne. Ou observe,
en outre, des têtes d'hommes et de femme tout à fait
typiques par l'attitude, l'expression et la coiffure. Sans parler
d'un ermite a longue barbe et longs cheveux, peut-être saint
Antoine, au sommet, on remarque, vers le bas, deux personnages
à genoux, qui doivent être les donateurs, tournés
vers le centre ou le Christ. A gauche, le chevalier est désigné
par son nom en lettres gothiques, Raoul Jaquet; à droite,
paraît, son chapelet en main, son épouse, dont