A en
juger par le vitrail et le tombeau, dont nous parlerons dans la
suite, la chapelle Saint Jean a dû avoir, sinon pour fondatrice,
du moins pour bienfaitrice, une famille du pays, appelée
Jacquet, dont on voit d'ailleurs "les hoirs ", ou héritiers,
dans les comptes de la fabrique, au XVIe siècle. Les âges
suivants ont apporté à l'église des embellissements,
et, près de nous, elle a été restaurée
avec goût par l'initiative des curés du Mont, en
particulier MM. Pouvreau et Levatois.
Sur un terre-plein s'ouvre la principale entrée (il y en
a une seconde du côte du nord ouest); la porte est du meilleur
style du XV siècle. Près de l'entrèe, une
statue de Jeanne d'Arc, en bronze. (des ateliers de Raft à
Paris) la main sur son épée et le regard au Ciel,
rappelle au cœur français les gloires de la Libératrice
et sa dévotion profonde pour l'Archange saint Michel, dont
sa carrière triomphante fut tout illuminée.
Dans le chœur, on remarque le maître-autel avec son
retable du XVIIe siècle, et un grand reliquaire moderne
en bois, rappelle la châsse de saint Aubert. Du côté
de l'épitre, sont les statues de saint Pierre, que les
pêcheurs honorent comme leur patron, et de saint Roch, qui
fit sentir sa protection aux Montois lors d'une épidémie
en 1867; du côté de l'évangile, celles de
saint Aubert et du Sacré-Cœur (celle-ci moderne).
Dans les vitraux on voit, à gauche saint Pierre, et à
droite, saint Aubert, tenant dans sa main son oratoire sur le
rocher Montois; ces vitraux, ainsi que
Illustration
: INTÉRIEUR DE L'ÉGLISE PAROISSIALE.