une
empreinte profonde, témoignage irrécusable de la
réalité de l'apparition (1).
Alors saint Aubert se mit à l'œuvre et édifia,
sur le Mont-Tombe, un oratoire de forme ronde ou polygonale. Avec
une grande solennité, saint Aubert le consacra après
y avoir mis des reliques apporrées du Mont-Gargan. Cette
cérémonie eut lieu le 16 octobre 709, au rapport
des chroniques les plus autorisées.
Le pieux évêque confia à douze clercs ou chanoines
le service de l'oratoire, qui fut tout aussitôt l'objet
de faveurs signalées de la part des papes, des rois et
des princes, en particulier des ducs de Normandie et de Bretagne,
et devint rapidement un centre considérable de dévots
pèlerinages. Au premier rang des pèlerins, figurent
les rois Childebert III et Charlemagne, et le duc Richard de Normandie.
Le généreux Concours de ce dernier conduisit au
Mont des Bénédictins. au nombre de trente, en 966.
Le premier abbé fut Maynard l (966 - 991), qui dota le
couvent de précieux manuscrits. Sous son neveu, Maynard
II (991- 1009) à "la vie exemplaire", un incendie
dévasta le monastère.
II.
- Au Moyen Age.
Le
zèle des abbés et des religieux accrut l'importance
du
(1)
Le crâne perforé de saint Aubert est conservé
religieusement dans la Basilique Saint-Gervais d'Avranches.
Illustration : CRANE
DE SAINT AUBERT CONSERVÉ A SAINT-GERVAIS D'AVRANCHES