petites
maisons de la cité forment une ceinture hérissée
des verticales des impressionnants contreforts cherchant chacun
leur point d'appui sur le roc apparent.
A eux d'assurer la stabilité de ces hauts murs en maçonnerie
ordinaire, parcimonieusement percés de petites fenêtres
éclairant les trois étages des logis abbatiaux.
Derrière eux se trouvent masqués les quatre-vingt-dix
dernières marches et paliers qui restaient aux pèlerins
à escalader pour atteindre l'église haute, une fois
franchie la salle des gardes à la grande cheminée
de pierre. Installé là, le
frère portier en indiquait l'accès, tout en
interdisant celui de la porte des lieux dits "réguliers"
ouvrant sur l'étroite cour
de la Merveille entre Belle-Chaise et la Merveille.
Cet escalier s'insère dans la largeur de quelques mètres
entre ces logis, à gauche en montant et à droite
le rocher, les murs de la chapelle basse du transept Saint