des
cortèges royaux, voire simplement princiers venant faire
visite et prendre avis de Saint Michel, à pied comme tout
le monde, sous le claquement au vent des étendards,
fanions et gonfalons, apparaissant aux regards ébahis des
foules restées sur la grève !
Plus humblement, dans la voie même du primitif sentier suivi
par Aubert, sous le signe de l'abnégation, de la mortification
et de la foi, compacte était la foule de ces pèlerin
pour qui le Mont était l'aboutissement du périple
routier des grands pélerinages Internationaux.
Derrière leurs évêques mitrés, le troupeau
des ouailles, bannières et reliques en mains, prenait la
file à la porte du Roi, commençant là l'ascension
bousculée de la Grand Rue l'amenant au relai de l'Église
paroissiale afin de se préparer, après une toilette
spirituelle, à l'agenouillement devant Saint Michel en
lames d'or debout